Santiago Torres est un artiste né à Paris le 27 février 1986, de mère colombienne et de père vénézuélien. À l'âge de 15 ans, Torres fait sa première exposition individuelle intitulée "Dioses" dans la prestigieuse galerie Banfoandes. Après le grand succès de cette exposition, Torres expose au musée d'art de la ville de San Cristobal et participe au festival d'art mural, où il remporte un prix. À ce moment-là, il milite dans le parti politique Proyecto Venezuela, un parti de centre-droit. Collaborateur pour le candidat à la mairie et pour le candidat présidentiel, il dédie tout son savoir-faire pour faire face au parti politique de Chavez. En 2005, Torres est forcé de quitter le Venezuela et arrive à Paris où la France lui accorde le statut de réfugié politique. Torres rencontre Octavio Herrera, artiste fondateur du mouvement neo-constructiviste, et en 2006, Torres commence ces recherche sur la couleur et l'abstraction géométrique animée avec le son de manière interactive. Le carré noir sur fond blanc de Malevitch l'interpelle et devient son centre de recherche. En 2007, Torres devient assistant à la Galerie Neri Marigno où il fait la connaissance de Julio Le Parc et d’Éléonore Schöffer. Éléonore invite immédiatement Torres à l'atelier Schöffer où elle lui permet de faire des études approfondies sur l'art cybernétique. Ils commencent à organiser des réunions sur l'art contemporain sous forme de dîners, appelés les "dînes d'idées", dont le but est de discuter avec des artistes, scientifiques, sociologues, galeristes, musiciens, poètes, philosophes entre autres. À cette occasion, Torres présente son premier prototype interactif appelé "Geo-Constructeur", une œuvre numérique qui réagit avec le son en temps réel. En 2008, la galerie Marigno consacre à Santiago Torres un solo show intitulé "Carré noir sur fond blanc hacké". Torres expose ses recherches de 2007 sur l’art-net et l'art interactif. Cette même année, il présente une projection sur la façade du musée Picasso à l'occasion de la Nuit Blanche à Paris. Julio Le Parc, admirateur de ce travail, invite Torres à devenir son assistant personnel dans son atelier à Cachan. “Au moment où Torres est invité à l'atelier Le Parc, 80% des œuvres de Julio Le Parc sont en ruines à cause de leur stockage dans une piscine publique de Cachan”. Torres analyse tous les dossiers des œuvres et commence leur restauration en 2009. En parallèle, Torres découvre que sa recherche interactive doit être tactile et conçoit sa première composition color interactive. Torres continue à avancer dans sa série et l'atelier Le Parc lui obtient un rendez-vous avec la galerie Denise René. Denise trouve le travail de Torres révolutionnaire et adapté à sa ligne géométrique, et lui propose de le représenter et de l'exposer cette même année à Art Basel et FIAC Paris. En 2010, Torres commence à réaliser des formats plus grands de compositions color qui seront exposés dans des expositions collectives et dans des foires d'art international. En parallèle, il continue la restauration des œuvres de Lumière de Julio Le Parc et poursuit sa recherche à l'atelier Schöffer. En 2011, Torres commence une nouvelle série appelée "Trames en temps réel" et passe à un format de 65 pouces. Cette série sera exposée dans la galerie dans trois expositions collectives et sera exposée à Art Basel et FIAC Paris. L'atelier Le Parc lui confie une partie de l'organisation de l'expo de Julio Le Parc au Palais de Tokyo, et il restaure "Trame altère" pour le Centre Pompidou à Paris. En 2012, le musée en herbe lui consacre un solo show intitulé "TTR". Après avoir restauré le 80% des travaux de Lumière et Jeux surprises de Julio Le Parc, Torres décide de quitter l'atelier et de se consacrer à 100% à son travail. Cette même année, il expose dans des collectives importantes et participe à l'hommage à Denise René dans la galerie du Marais. Il est contacté par Art dans la Cité pour réfléchir à la création d'un dispositif pour intégrer l'art dans les hôpitaux. En 2013, Torres expose aux "Turbulences II" à la Fondation Boghossian et au "Cinétique - numérique" organisé par Denis Kilian. Il crée plusieurs nouvelles séries comme "Lumière aléatoire" et fait grandir ses séries principales "Composition Color" et "TTR". En juillet de cette année, Torres aide le musée en herbe à organiser "Made in Light" où il invite Julio Le Parc, Fabrice Ainaut, Crespin, AGAM entre autres. En 2014, la galerie Denise René lui consacre un solo show intitulé "Interactive". Cette même année, il lance "Illuminar" avec Art dans la Cité, un dispositif pour l'art dans les hôpitaux. Éléonore Schöffer l'appelle pour restaurer plusieurs pièces de Schöffer et pour aider à organiser plusieurs expositions. En parallèle, Torres continue ses expositions avec Denise René.
En 2015, Torres est contacté par la galerie Odalys pour aider à organiser l'exposition Nicolas Schöffer à Madrid où il crée un algorithme de Lumière aléatoire qui sera projeté sur la sculpture Lux 10, créant un espace immersif où le public découvre un nouveau regard sur Schöffer. Il expose également au "Cinétique numérique aujourd'hui" à Arco Madrid, Art Basel, Art Bruxelles, FIAC Paris.
En 2016, Dominique Moulon invite Torres à participer à "Variation Media Art". Torres est chargé de la restauration du “Prisme” de Nicolas Schöffer à la demande d’Éléonore Schöffer. En 2017, Torres se consacre à la restauration de plusieurs œuvres de Schöffer pour la grande exposition au LAM organisée par Arnaud Pierre : "Le Mur Lumière", "Cronos 10" et la restauration complète de "Microtemps" entre autres. En 2018, Torres est appelé pour inaugurer le 23 février l'EP7, un nouveau lieu culturel avec une façade numérique de 133 m² composée de 12 écrans. Son travail sera exposé pendant un mois. Cette même année, Torres réalise une nouvelle restauration de "Cysp 1" supervisée par Éléonore Schöffer, cette sculpture faisant aujourd'hui partie de la collection Georges Pompidou et exposée dans la salle permanente. Torres projette à nouveau les "Lumières aléatoires" sur Lux 10 au musée LAM. En 2019, Torres obtient une résidence d'un an à la Villa Dufrene avec l'académie des Beaux-Arts où il se consacre à la recherche de volumes 3D générés par algorithmes et travaille sur la gravure et l'intelligence artificielle. Il réalisera le musée Illuminart", un musée virtuel interactif pour les patients des hôpitaux équipé de dispositifs Illuminart. Entre 2020 et 2021, il obtient une résidence artistique à la Cité internationale des arts avec le soutien de l'académie des Beaux-Arts. Torres crée alors une trentaine de maquettes pour sculptures et près de 40 gravures appelées "Algorithmes". Il lance sa première collection de NFT.
En 2022, Torres lance une série de collections NFT en format dibon. Dominique Moulon l'invite à exposer à Séoul sa dernière série appelée "Real-Time", un algorithme génératif AI qui évolue en temps réel. En 2023, il est contacté par Janine Sarbu “Metahaus” pour organiser "Source Code", une exposition qui reuni de l'art génératif et l'ar abstrait. À cette occasion, Torres écrit le texte de l'exposition et invite la galerie Denise René, la galerie Charlot et la galerie Wagner a participer, Cette même année, Torres organise avec Janine Sarbu “Metahaus” "IN-material" avec la participation de Dominique Moulon et Janine Sarbu comme curateurs. Cette même année, il participe comme membre invité à la galerie Charlot. En 2024, Metahaus avec Janine Sarbu comme curatrice lui consacre une exposition individuelle appelée Vitriol où Santiago Torres expose sa dernière série d'œuvres qui mélangent peinture et digital. À cette occasion, la ministre de la Culture Rachida Dati participe au vernissage et interagit avec les œuvres présentes. Actuellement, Santiago organise avec Metahaus "unReal", une exposition où la sélection des artistes est supervisée par Janine Sarbu et Dominique Moulon. Torres continue ses recherches sur l'intelligence artificielle, l'interactivité et la peinture.
Son travail a été présenté depuis 2009 par la Galerie Denise René dans les principales foires d'art en Europe, et il a également exposé en France, Angleterre, Belgique, Turquie, Espagne, États-Unis, Allemagne, Tunisie, Suisse, Colombie, Mexique et Venezuela.
Expositions Importantes
2007-2008
- Dîner d’idées, Atelier Schöffer, Paris
2008
- Hommage à Malevich (solo show), Galerie Neri Marigno
- Nuit Blanche - Galerie Neri Marigno
2009
- Accrochage de groupe, Galerie Denise René, Paris
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
2010
- Accrochage de groupe, Galerie Denise René, Paris
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
2011
- Exposition collective, Galerie Denise René, Paris
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- Architektur der Stille, Das Kleine Museum, Weissenstadt
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
2012
- ET OP! Santiago Torres (solo show), Musée en Herbe, Paris
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
- Wear Festival, Barcelone
- Hommage à Denise René, Galerie Denise René, Paris
- Mouvement et lumière, Villa Datris
2013
- Cinétique numérique, Galerie Denise René, Paris
- Art-ON at Contemporary, Istanbul
- PINTA - Latin American Art Fair, Londres
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
- TURBULENCES II, Fondation Boghossian, Bruxelles
- Cinétique et numérique, Galerie Denise René
- Les Sud-Américains à Paris, Galerie Denise René
- Hommage to Denise René, Espace-Expression, Miami
2014
- Exposition de groupe, Galerie Denise René
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
2015
- Noir et Blanc, Galerie Denise René, Paris
- Santiago Torres Interactive (solo show), Galerie Denise René, Paris
- Cinétique et numérique 2, Galerie Denise René, Paris
- Nicolas Schöffer “Lumière sur Lux 10”, Galerie Odalys, Madrid
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
- Artistes construits latino-américains, Galerie Denise René
2016
- Lumière et mouvement, Galerie Denise René
- Art Basel, Galerie Denise René, Suisse
- FIAC - Grand Palais, Galerie Denise René, Paris
- INTERACTIVE, Galeria Odalys, Madrid
- Variation, Cité internationale des arts, Paris
2017
- Accrochage de groupe, Galerie Denise René, Paris
2018
- ARCO-MADRID, Galerie Denise René, Madrid
- Nicolas Schöffer “Lumière sur Lux 10”, Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain - Lille
- Santiago Torres Interactive (solo show), EP7, Paris
- Ballet Mécanique, Souillac
- Que de la sculpture, Galerie Denise René, Paris
- Espace oblique, Galerie Denise René, Paris
2019
- ARCO, Galerie Denise René, Madrid
- ARCO, Galeria BARO HOUSE, Madrid
2021
- Dynamique du bleu, Galerie Denise René, Paris
- Structure du silence, Galerie Denise René, Paris
- Lumière, Espace, Temps, Le Grenier à sel, Avignon
- Small is beautiful, Galerie Denise René, Paris
2022
- ART PARIS, Galerie Denise René, Paris
- Rc - Santiago Torres - exposition numérique, Galerie Denise René, Paris
- Art et programmation, Galerie Denise René, Paris
- Computing Beauty, Walkerhill, Séoul, Corée
2023
- Hier | Demain, Galerie Denise René, Paris
- 16 artistes – 2 médias, Galerie Denise René, Paris
- SOURCE CODE, METAHAUS, Paris
- IN-MATERIAL, METAHAUS, Paris
2024
- Focus Santiago Torres - exposition numérique, Galerie Denise René, Paris
- VITRIOL (solo show), METAHAUS, Paris